Peu de temps après la légalisation du cannabis récréatif, le gouvernement de l’Alberta avait été forcé d’imposer un moratoire sur l’ouverture de nouveaux dispensaires. En effet, la pénurie de cannabis ne permettait pas l’approvisionnement de nouvelles boutiques. Désormais, ce problème semble être chose du passé. Il semble que Calgary s’impose rapidement comme la capitale canadienne du cannabis.
Ouvrir les portes aux entrepreneurs
Les responsables de l’Alberta Gaming, Liquor and Cannabis Commission (AGLC) affirmaient au début du mois de juin que les problèmes d’approvisionnement en cannabis étaient enfin réglés. Cette déclaration a vite poussé les entrepreneurs albertains à poser leur candidature pour l’obtention d’un permis de vente. Certains d’entre eux attendaient d’ailleurs ce moment avec impatience depuis des mois.
Présentement, la ville de Calgary compte 29 dispensaires privés. Il est estimé que l’émission de nouveaux permis pourrait faire augmenter ce nombre de 5 par semaine! Matt Zabloski, un stratège en commercialisation au service de la ville, explique que ces nouveaux commerces vont rapidement se faire remarquer. En effet, 25 nouveaux propriétaires sont prêts à faire des affaires. Ils n’attendent que le précieux document de l’AGLC pour ouvrir les portes de leurs commerces.
Une ville très 420 friendly
Pour le moment, la ville de Calgary possède le tiers des dispensaires d’Alberta. Depuis la fin du mois de mai, la ville a délivré 197 nouveaux permis de développement pour des commerces similaires. Si tous ces derniers obtiennent la bénédiction de l’AGLC, des centaines de nouvelles boutiques vont ouvrir leurs portes au courant des prochaines années. Certains de ces nouveaux joueurs sont presque prêts à se lancer dans la partie, alors que d’autres en sont encore au stade de construire les installations nécessaires.
Rappelons que la ville de Calgary a une population d’environ 1,2 million d’habitants. À cela s’ajoutent de nombreux touristes canadiens et américains. À en croire Matt Zabloski, ces derniers n’auront pas beaucoup de difficulté à mettre la main sur du cannabis. En effet, comme l’AGLC a désormais tout le cannabis nécessaire, les dispensaires seront bien garnis. Les propriétaires de ces établissements risquent de faire des affaires en or, surtout si l’on considère l’arrivée imminente des aliments à base de cannabis sur le marché.
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