Si vous désirez travailler dans l’industrie aérienne canadienne, vous devrez probablement vous passer de cannabis. En effet, les nouvelles politiques de Transports Canada sont extrêmement strictes à ce sujet. Cette décision met d’ailleurs fin à une longue période d’incertitude.
Mieux vaut prévenir que guérir
Bien que le cannabis ne soit pas totalement banni, les règles en vigueur laissent peu de liberté aux employés de l’industrie aérienne. En effet, ces derniers ne doivent pas consommer de produits dérivés de cette plante dans les 28 jours qui précèdent leur quart de travail. Cette directive s’applique autant aux pilotes qu’aux membres d’équipage et contrôleurs aériens.
Selon le ministre Garneau, cette décision est basée sur la science. Il est estimé que le THC n’aura plus d’effet sur le corps humain après une période de 28 jours. Ajoutons que les règles concernant l’alcool ont également été modifiées. Auparavant, les employés devaient être à jeun depuis 8 heures avant d’entrer en fonction. Cette période d’abstinence est désormais de 12 heures.
Rappelons que l’armée canadienne avait déjà adopté des règlements similaires en ce qui concerne l’aviation. Les soldats doivent respecter une période d’abstinence de 28 jours avant de procéder à des sauts en parachute de haute altitude, de travailler dans un environnement hyperbare, ou de servir à bord d’un aéronef.
Des politiques particulières
En plus de devoir respecter ce cadre légal, les employés des compagnies aériennes doivent se plier à des règlements spécifiques. Certaines entreprises bien connues comme Air Canada ou WestJet interdisent complètement la consommation de cannabis pour les travailleurs qui occupent des positions stratégiques particulièrement exigeantes.
Les responsables de WestJet justifient cette position pour le moins drastique en affirmant vouloir s’assurer que leurs employés sont au sommet de leur forme en tout temps. Ils ne peuvent donc pas consommer hors de leurs heures de travail, même si leur prochain quart de travail est dans plus de 28 jours.
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