Craig Anderson est un vétéran de l’armée américaine qui a combattu en Iraq entre 2004 et 2005. Après son retour aux États-Unis, il a opté pour une carrière un peu moins dangereuse. Le soldat retraité cultive désormais le chanvre afin d’extraire le CBD contenu dans la plante. Il s’agit d’un cannabinoïde réputé pour ses vertus thérapeutiques impressionnantes.
Une nouvelle façon d’utiliser le chanvre
Anderson mentionne qu’à son retour d’Iraq, les lois concernant la culture du chanvre commençaient à s’assouplir. Le Colorado et la Californie étaient alors les États les plus progressistes en ce qui a trait au cannabis. Après quelques années passées dans les serres locales, le vétéran a fondé sa propre compagnie baptisée Extract Labs.
À l’époque, peu de gens s’intéressaient aux propriétés du CBD. Le chanvre était surtout cultivé pour les besoins de l’industrie du textile ou pour l’alimentation humaine. Anderson a donc développé un processus bien spécifique pour extraire efficacement le CBD du chanvre. Cette décision allait se révéler être un coup de génie, car de nos jours, le CBD est considéré comme une nouvelle mine d’or !
Un produit très en demande
Il aura fallu attendre 2018 pour que le plein potentiel du cannabidiol, ou CBD, soit révélé au monde entier. En effet, l’Organisation mondiale de la santé a récemment produit un rapport qui confirme que cette substance ne pose pas de risques pour la santé humaine. L’Agence Mondiale Antidopage a d’ailleurs emboîté le pas en retirant le CBD de la liste de substances interdites, permettant par la même occasion aux sportifs de haut niveau de profiter des bénéfices de ce composé unique.
Rappelons que le cannabidiol permet entre autres de calmer l’anxiété de façon naturelle et de réduire les douleurs et l’inflammation, le tout sans causer d’effets hallucinogènes. Cette substance contient également une forte concentration d’antioxydants. Le pari du vétéran risque donc de devenir encore plus payant au cours de prochaines années, car les produits alimentaires infusés au CBD sont très en demande, autant pour les humains que les animaux !
Sources : Military Times & Forbes