Depuis longtemps, certaines organisations s’opposent à la consommation du cannabis. Elles affirment, entre autres, que cette plante favoriserait la dépendance à des drogues dures de plus en plus puissantes. Cela dit, une analyse récente conduite par LiveStories semble contredire cette hypothèse.
S’attaquer aux idées préconçues reliées à la marijuana
Tout d’abord, mentionnons que LiveStories est une organisation spécialisée dans l’analyse de données statistiques concernant les ménages américains. Son fondateur, Adnan Mahmud, mentionne que lui et son équipe s’intéressent particulièrement aux sujets influençant la qualité de vie des gens. Cela inclue donc l’usage de drogues.
Leur plus récente analyse révèle qu’une consommation importante de marijuana ne mène pas à l’essai de drogues dures. Afin de mener à bien leur étude, l’équipe de LiveStories a comparé les habitudes des consommateurs de cannabis du Colorado, de Washington, de l’Alaska et de l’Oregon aux moyennes nationales. Rappelons que ces quatre États spécifiques permettent d’une façon ou d’une autre la consommation de marijuana récréative.
Contredire les clichés
Au final, la consommation de cannabis ne semble pas particulièrement plus élevée dans les États 420 friendly qu’ailleurs au pays. Plus intéressant encore, les statistiques de consommation d’autres drogues comme l’héroïne ne sont pas plus élevées. En fait, si nous prenons seulement l’exemple du Colorado, le nombre de décès reliés aux surdoses d’héroïne est en deçà de la moyenne nationale. Des tendances semblables sont également observables pour des substances comme la cocaïne, le tabac ou l’alcool. Ajoutons à ceci que les taux de diplomation et de chômage demeurent également dans les normes.
Concluons en soulignant que la légalisation du cannabis dans les quatre États mentionnés permet de mener à bien des études basées sur des sondages à grande échelle. Il y a donc fort à parier que des chiffres semblables ressortent des futures études menées autant aux États-Unis qu’au Canada.
Source : WestWord