Le cannabis permet d’alléger les symptômes du syndrome de stress post-traumatique

Le cannabis permet d’alléger les symptômes du syndrome de stress post-traumatique

Des chercheurs canadiens du British Columbia Centre for Substance Use ont réussi à démontrer que l’usage de cannabis permet de mieux contrôler les symptômes reliés au syndrome de stress post-traumatique.

Des résultats impressionnants

Cette étude rendue possible par des informations compilées par Statistique Canada démontre que les patients qui utilisent le cannabis et ses dérivés sont de 60% à 65% moins à risque de connaître une dépression majeure. De plus, cette plante permet également de réduire les risques de pensées suicidaires dans les mêmes proportions. M-J Milloy, l’épidémiologiste qui a dirigé la recherche mentionne que de tels résultats confirment la pertinence des cannabinoïdes en tant que traitements. Selon lui, il serait tout à fait avisé d’investir plus d’argent des recherches plus poussées à ce sujet.

Paul Smith, un médecin de Fredericton qui a l’habitude de traiter des vétérans de l’armée, abonde dans le même sens en soulignant que parfois la marijuana permet d’améliorer la qualité de vie des patients qui répondent mal aux médicaments d’ordonnance.

Un syndrome qui fait des ravages au Canada

Le syndrome de stress post-traumatique touche environ 10% de la population canadienne. Il survient généralement suite à une expérience traumatisante qui hante les pensées des personnes impliquées. Les symptômes sont variés, mais incluent entre autres l’anxiété généralisée, l’insomnie, des sautes d’humeur, la dépression et des pensées suicidaires.

Pour le moment, l’approche préconisée consiste en un mélange de thérapie et de médicaments d’ordonnance. Ceci dit, bien souvent ce mélange ne suffit qu’à diminuer la souffrance psychique des patients. Ainsi, il serait particulièrement important de développer une alternative médicale à ce syndrome. Cette dernière étude conduite par l’équipe de M-J Milloy laisse croire que le cannabis pourrait être la clé du problème.

Source : The Globe and Mail