Le cannabis permis dans certaines universités?

Le cannabis, pas complètement interdit dans certaines universités du Canada?

Moins de deux mois avant la légalisation du cannabis! À l’approche de la session universitaire d’automne, les institutions canadiennes en profitent pour réaffirmer leur volonté d’interdire le cannabis sur les campus. Cela dit, plusieurs responsables laissent entendre que des exceptions pourraient s’appliquer. En effet, il semble que chaque université aura sa propre politique à ce sujet.

Non à la fumée, mais qu’en est-ildes aliments?

La plupart des universités prévoient interdire la consommation de joints sur les campus. Cependant, il semble que l’on pourrait tolérer les aliments infusés. Il faut bien l’avouer, c’est une chose de surprendre une bande de jeunes étudiants qui se cachent derrière un buisson pour fumer, mais il est beaucoup plus difficile de déterminer qui ajoute un peu de THC à ses muffins. Rappelons que ces aliments à base de cannabis risquent d’être légalisés dès 2019.

Des règlements pragmatiques

Comme il sera quasiment impossible d’appliquer une prohibition complète de la marijuana, certaines universités annoncent déjà des exceptions au règlement. Selon le vice-président de l’Université de Guelph, les produits alimentaires au cannabis ne seront pas complètement interdits. La situation est comparable à la consommation d’alcool dans les résidences.

Certains collèges comme le Queen’s University de Kingston permettront la consommation d’aliments infusés dans des zones bien définies. D’autres universités, notamment en Alberta, en Colombie-Britannique et en Nouvelle-Écosse pourraient même permettre la consommation de joints de marijuana dans des endroits spécifiques, comme cela se fait avec la cigarette.

Malheureusement pour nos lecteurs qui fréquentent l’Université McGill de Montréal, l’administration a récemment réaffirmée sa volonté d’interdire complètement tous les produits du cannabis. Les étudiants qui consommeront sur le campus s’exposeront d’ailleurs à des sanctions disciplinaires. Cette position est d’ailleurs comparable aux lois qui seront appliquées par le gouvernement du Québec dès le 17 octobre prochain. Comparativement aux autres provinces canadiennes, la nôtre sera particulièrement stricte en ce qui concerne la consommation et la possession de cannabis récréatif.

Sources : Forbes