Une nouvelle synthèse de la littérature scientifique concernant le traitement de la sclérose en plaques par le cannabis conclut que cette substance a bel et bien des effets bénéfiques sur les patients. Cette nouvelle publication a été présentée à un consortium de centres spécialisés dans le traitement de cette maladie.
Des études qui démontrent l’efficacité du cannabis
Différentes études font l’objet de cette synthèse. Elles concernent les effets qu’a le cannabis sur différents symptômes de la sclérose en plaques. Ces derniers incluent notamment la dégradation de la motricité, les douleurs, les spasmes, les pertes urinaires et les tremblements. On considère également les impacts sur la qualité de vie générale des patients comme des symptômes.
Cinq des études en question confirment que les résultats sont assez concluants pour affirmer que le cannabis contribue bel et bien à combattre la douleur et les tremblements. Ces effets bénéfiques sont rendus possibles par le tétrahydrocannabinol et le cannabidiol contenus dans la marijuana. Ces deux cannabinoïdes souvent appelés THC et CBD procurent un soulagement à leurs utilisateurs lorsqu’ils entrent en interaction avec les récepteurs du système endocannabinoïde du corps humain.
Une étude récente démontre d’ailleurs qu’à lui seul, le CBD permet de réduire la fatigue des patients atteints de sclérose en plaques, en plus d’améliorer leur mobilité. Rappelons que ce cannabinoïde est particulièrement intéressant au niveau médical, car il n’entraîne pas d’hallucinations comme son cousin le THC.
Une maladie très présente au Canada
Selon la Société canadienne de la sclérose en plaques, c’est un Canadien sur 385 qui est atteint de cette maladie. Il s’agit d’un taux très élevé comparativement à d’autres pays. Pour le moment, il n’y a pas moyen de la guérir complètement. Malgré les traitements, les patients doivent composer avec certains symptômes au quotidien. Dans ce contexte, l’utilisation d’alternatives thérapeutiques naturelles comme le cannabis devient particulièrement pertinente.
Sources : HealthLine et Société canadienne de la sclérose en plaques