Le cannabis médical offre une alternative à long terme à ceux et celles qui souffrent de problèmes de santé. Nous savons désormais quelles sont les trois principales raisons qui poussent les gens à se tourner vers cette plante aux nombreuses vertus.
Des maux répandus
La firme d’analyse de statistiques CB2 Insights est spécialisée dans l’industrie du cannabis. Les responsables de cette organisation viennent tout juste de publier un rapport qui détaille les principales raisons qui poussent les gens à se tourner vers le cannabis médical. Sans surprise, les problèmes ciblés sont très répandus et affligent une grande partie de la population nord-américaine.
Les troubles psychologiques se trouvent en première position de ce douloureux palmarès. Plus particulièrement, on parle ici de la dépression, de l’anxiété et du syndrome de stress post-traumatique. Au total, 34.77% des nouveaux patients qui désirent se faire prescrire du cannabis médical souffrent de ces conditions.
Les douleurs chroniques concernent le second groupe de patients. La douleur chronique et l’inflammation sont des symptômes qui peuvent être associés à un nombre incalculable de problèmes de santé. Cela dit, il semble que les migraines et les maux de dos soient les principaux suspects. Ces conditions poussent 33.05% des répondants à se tourner vers le cannabis.
En troisième position viennent les problèmes de sommeil, généralement l’insomnie. Bien qu’il nous arrive à tous de mal dormir certaines nuits, ce débalancement handicape sérieusement la vie de ceux et celles qui en souffrent au quotidien. Dans ce cas-ci, 15.33% des patients interrogés indiquent qu’ils se sont intéressés au cannabis afin de mieux dormir.
Des utilisateurs variés
L’analyse réalisée par CB2 Insights a également le mérite de brosser un portrait des utilisateurs de cannabis médical. Parmi les 1600 répondants, 46.75% d’entre eux affirment déjà consommer du cannabis au quotidien, soit de façon récréative ou afin de s’auto médicamenter. Alternativement, 22.35% des répondants disent n’avoir eu aucune expérience préalable avec le cannabis. Pour conclure, un plus petit groupe de 15.23% de répondants rapporte avoir eu des contacts limités avec cette plante avant de la consommer pour traiter des problèmes médicaux.
Sources :