Le marché noir s’adapte au cannabis légal

Nous savions tous que faire compétition au crime organisé ne serait pas une mince affaire. Un peu moins d’un mois après la légalisation du cannabis au Canada, le système de distribution connaît déjà des ratés importants dans la plupart des provinces. Plusieurs criminels se sont déjà adaptés à cette nouvelle réalité afin de conclure des affaires en or avec leurs clients.

Des ventes en ligne d’une efficacité redoutable

De nos jours, le revendeur de cannabis typique n’attend plus ses clients dans un boisé avec un imperméable louche. Il est beaucoup plus lucratif de simplement vendre de la marijuana sur internet, comme n’importe quelle compagnie respectable.

Sur plusieurs de ces sites, il est possible de se procurer un gramme de cannabis pour à peine 3$, soit un quart du prix exigé par l’Ontario Cannabis Store. Si cet argument ne suffit pas à vous charmer, les revendeurs vous promettent également une livraison en moins de 48 heures. Évidemment, il n’y a pas de taxes de vente à payer. Avec une telle offre de services, plusieurs consommateurs se laissent tenter. Ce n’est pas vraiment surprenant si l’on considère que l’OCS met parfois deux semaines à livrer ses produits.

Un phénomène difficile à enrayer

Malgré que les forces policières du pays tentent de s’attaquer au problème, il semble que les ventes en ligne soient difficiles à stopper. Il faut avouer que le processus d’enquête est plus complexe que de simplement repérer une boutique qui affiche fièrement une feuille de cannabis comme enseigne. Désormais, les clients paient par virement Interact, ou encore avec des Bitcoins.

Concluons en mentionnant que les sites illicites offrent également des produits qui ne sont pas encore disponibles légalement. Nous pouvons entre autres penser aux aliments infusés au cannabis comme des jujubes. Ces derniers inquiètent particulièrement les experts, car ils ressemblent à des bonbons normaux. Un enfant qui en trouve n’hésitera donc pas à s’en régaler.

Sources :

The Record