L’économie du chanvre profite également de la légalisation du cannabis

La légalisation du cannabis n’est pas seulement bénéfique aux producteurs de marijuana récréative. La loi canadienne est désormais beaucoup plus favorable l’économie du chanvre et à la culture du chanvre industriel. Cette variété bien particulière de cannabis ne contient que 0.3 % de THC, et elle gagne en popularité un peu partout au pays.

Un contexte favorable

Santé Canada annonçait en juillet dernier que les producteurs de chanvre pourraient récolter les fleurs, les branches et les feuilles des plants dès la récolte de 2018. Avant cette année, il était seulement possible de récolter les graines et la fibre des cultures.

Concrètement, les producteurs de chanvre industriel peuvent maintenant extraire le cannabidiol (CBD) contenu dans la plante. Cette substance est de plus en plus en demande en Amérique du Nord en raison de ses qualités médicinales impressionnantes. Il pourrait donc s’agir d’une nouvelle source de revenus très rentable. Ajoutons à ce sujet que la SQDC offre déjà de l’huile de CBD à ses clients qui désirent éviter les effets hallucinogènes du THC.

Des champs de chanvre à perte de vue!

Les résidents de l’Île-du-Prince-Édouard risquent de voir de plus en plus de chanvre pousser près de chez eux. La compagnie Emerald Health Therapeutics vient de compléter l’achat d’une récolte de chanvre qui représente plus de 200 hectares cultivés dans cette petite province. Il est très probable que de telles transactions poussent les agriculteurs locaux à se tourner vers cette nouvelle source de revenus.

Afin de profiter de cette nouvelle manne économique, les fermiers devront investir dans des équipements spécialisés pour récolter et entreposer toutes les parties des plants de chanvre. Cela dit, le jeu pourrait en valoir la chandelle si le marché du CBD décolle dans les prochaines années.

Le ministre de l’Agriculture de l’Île-du-Prince-Édouard, Robert Henderson, affirme d’ailleurs que le chanvre va fournir de toutes nouvelles opportunités d’affaires, en raison des récents changements législatifs.

Source: Globalnews.ca et CBC