L’industrie québécoise du cannabis s’organise

Comme l’industrie du cannabis est en pleine croissance partout en Amérique du Nord, les entrepreneurs du Québec s’organisent afin de s’imposer comme des sommités dans le domaine. Malgré les défis, notre province est touchée par une véritable effervescence du cannabis. Souhaitons un grand succès à nos fiers représentants!

Une association québécoise du cannabis

La semaine dernière, huit des principaux acteurs de l’industrie québécoise du cannabis se sont réunis pour faire valoir leurs intérêts. Ce groupe est désormais connu sous le nom de l’Association québécoise de l’industrie du cannabis (AQIC). Parmi les membres fondateurs, nous pouvons retrouver de gros noms comme Great White North, HEXO, Mtl Cannabis, Neptune Solutions Bien-Être, Origine Nature, ROSE ScienceVie, Terranueva et Verdélite Sciences.

Michel Timperio, le président du conseil d’administration de la AQIC, explique que «Le développement de l’industrie du cannabis au Québec s’accélère. Il devenait de plus en plus évident qu’un regroupement sectoriel était nécessaire, non seulement pour encourager cette croissance, mais aussi pour aborder collectivement les enjeux spécifiques au contexte québécois et contribuer à bâtir le cadre réglementaire de façon responsable en collaboration avec le gouvernement et l’ensemble des parties prenantes».

Des défis particuliers pour les entrepreneurs autochtones

De leur côté, les plus petits entrepreneurs autochtones doivent composer avec des défis bien particuliers. Par exemple, le conseil de bande d’Akwesasne aimerait pouvoir délivrer librement des permis de vente de cannabis.

Cela dit, les revendeurs doivent obligatoirement s’approvisionner auprès de producteurs autorisés par Santé Canada s’ils veulent opérer légalement. Par contre, les producteurs autochtones ne sont présentement pas autorisés à vendre leur cannabis à d’autres clients que ceux qui ont été agréés au préalable par le gouvernement. Cette situation complexe incite plusieurs commerçants à ouvrir des dispensaires illégaux qui finissent souvent par être perquisitionnés.

Malgré ces embûches, les entrepreneurs autochtones sont bien déterminés à se tailler une place dans l’industrie québécoise du cannabis. Étant donné la forte demande pour le produit, il faut espérer que les différents paliers de gouvernement rationaliseront les règles pour permettre à nos compagnies de rayonner sur la scène nationale.

Sources:

TVAnouvelles.ca

Lactualite.com

MontrealGazette.com