Mise à jour sur le dépistage du cannabis au volant

Les policiers québécois s’attendent à observer une hausse des cas de conduite avec les facultés affaiblies en raison de la légalisation du cannabis. De nouvelles mesures sont donc entreprises afin de pouvoir assurer la sécurité de la population dès le 17 octobre prochain. Un nouvel instrument sera d’ailleurs bientôt disponible afin d’aider les agents de la paix à identifier les automobilistes fautifs.

Des cours d’été pour les policiers

L’École nationale de police du Québec se concentre présentement sur la formation d’agents formés pour détecter l’usage de cannabis. Si normalement douze spécialistes sont entraînés chaque année, 44 ont été diplômés de ce programme spécial entre 2017 et 2018. Pour le moment, les corps policiers de la province disposent de 103 agents qui possèdent une expertise (théorique !) du cannabis. Le directeur des communications de l’École nationale de police du Québec soutient que même sans les spécialistes, 90% des policiers du Québec sont en mesure d’identifier les symptômes d’une consommation récente de marijuana.

Un nouvel outil pour tester la salive des automobilistes

Pour le moment, déterminer le niveau d’intoxication au THC des conducteurs demeure un art plutôt obscur. Les policiers se fient en grande partie aux mêmes tests utilisés sur le bord de la route pour identifier les automobilistes qui semblent ivres. Ceci dit, un nouvel appareil pourrait bientôt changer la donne.

Grâce au projet de loi C-46, les appareils pour tester la salive des automobilistes sont désormais autorisés au Canada. Partout au pays, les policiers utiliseront le Dräeger Drug Test 5000 qui est fabriqué par une compagnie allemande. Ce dispositif est déjà utilisé en Allemagne ainsi qu’au Royaume-Uni. Notons que le Dräeger Drug Test est capable de détecter l’utilisation de substances telles que le cannabis dans les 6 heures suivant la consommation. L’utilisation de cet appareil pourrait être autorisée dans moins de 30 jours, donc à temps pour la légalisation de la marijuana récréative.

 

Sources :Le DevoirNational Post