Moins d’accidents de la route suite à la légalisation de la marijuana

Moins d’accidents de la route suite à la légalisation de la marijuana

Il semble que le nombre d’accidents de la route ait diminué suite à la légalisation du cannabis récréatif au Nevada. Cet État américain permet la substance depuis déjà un an. Ce sont d’ailleurs les statistiques du Nevada Department of Public Safety qui confirment cette tendance.

Une diminution conséquente du nombre d’accidents

Effectivement, les chiffres compilés entre juillet 2016 et mai 2017 nous apprennent que 310 personnes ont perdu la vie sur les routes de l’État pendant cette même période. Cependant, un an plus tard en 2018, seulement 277 décès sont à déplorer. Cette diminution de 10% du nombre de victimes coïncide d’ailleurs avec la légalisation du cannabis. Cette statistique en fait sourciller plusieurs. Il n’est pas rare que des intervenants clament haut et fort que légaliser la marijuana pourrait s’avérer catastrophique pour le bilan routier. Désormais, nous savons que de telles déclarations sont pour le moins exagérées.

Cannabis et conduite avec les facultés affaiblies

Dans le cas du Nevada, les autorités considèrent que vous conduisez avec des facultés affaiblies si vous prenez le volant avec plus de 2 nanogrammes de THC actif dans votre sang. Ainsi, comme avec l’alcool, il est nécessaire d’attendre une certaine période avant de conduire, dépendamment de la quantité de THC absorbée.

Selon Johannes Ramaekers, psychopharmacologue de l’Université de Maastricht, le cannabis réduit bel et bien les facultés au volant. Cet expert soutient que la plupart des variétés de cette plante augmentent le temps de réaction. Par contre, le cannabis ne diminue pas les inhibitions de ses utilisateurs. Contrairement à l’alcool, les gens sous l’influence de la marijuana peuvent donc réaliser que leurs réflexes sont handicapés. Il devient plus facile de prendre la sage décision de ne pas conduire immédiatement une consommation. Ainsi, le véritable danger réside dans la conduite avec les facultés affaiblies et non dans la légalisation du cannabis en général.

Sources : News 4 et Radio-Canada