La légalisation du cannabis récréatif approche rapidement au Canada. Les acteurs de l’industrie s’activent pour satisfaire les premières vagues de commandes. Malgré l’urgence de la situation, plusieurs compagnies de production peinent à trouver des travailleurs qualifiés. Cultiver le cannabis demande une certaine expertise.
Experts en production recherchés
On ne s’improvise pas horticulteur du jour au lendemain, surtout lorsque la plante cultivée est considérée illégale depuis plusieurs décennies! Selon Allan Rewak, un représentant du Cannabis Council of Canada, l’industrie du cannabis s’arrache tous les talents qui sont disponibles sur le marché du travail. Pour la plupart, ces derniers proviennent du secteur pharmaceutique ou de l’industrie de l’alcool.
Pour plusieurs compagnies de cannabis, le Saint Graal des employés est un chef de production digne de ce nom. Il s’agit de la personne chargée de superviser toutes les étapes de la culture de la plante. Notons que le fait de posséder des antécédents judiciaires, notamment en lien avec la production illégale de cannabis, constitue un handicap majeur pour un candidat.
Il est donc encore plus difficile de trouver quelqu’un qui possède une expertise théorique et pratique du sujet. Ainsi, Si vous estimez avoir des compétences semblables, sachez que ces dernières valent leur pesant d’or!
Des cours pour former la prochaine génération de cultivateurs de cannabis
Toujours selon Allan Rewak, la création de formations spécialisées en culture de cannabis va être très bénéfique à l’ensemble de cette nouvelle industrie. De tels cours sont déjà dispensés dans plusieurs collèges ou universités du pays, incluant l’université McGill et le Cégep de l’Outaouais.
Cela dit, pour le moment, peu de candidats possèdent une grande expérience en la matière. Les premiers étudiants ne seront formés que d’ici quelques sessions. Ainsi, le simple fait d’avoir quelques années d’expérience, notamment pour le compte d’une compagnie de cannabis médical, est un avantage de taille pour toute personne qui a un intérêt pour le domaine.
Sources : The London Free Press, TVA, Continuing Studies et Le Devoir