Depuis le début de l’été, il est désormais légal de cultiver du chanvre sur l’île d’Hawaii. Les entrepreneurs locaux se bousculent afin d’obtenir les permis nécessaires pour se lancer dans cette toute nouvelle industrie florissante. Après l’introduction des dérivés alimentaires du chanvre, les produits à base de cannabidiol pourraient bientôt suivre. Il ne serait pas donc pas surprenant que les colliers de fleurs hawaïens soient bientôt agrémentés de feuilles de cannabis!
Faire découvrir le chanvre aux habitants de l’île
Le chanvre ne pousse pas naturellement à Hawaii. En fait, en raison du climat très particulier de cette île du pacifique, Steve Sakala a dû voyager au Colorado pour trouver des variétés compatibles. Cet entrepreneur est le créateur de la compagnie Mana. Cette dernière se spécialise dans la vente de dérivés du chanvre infusés à « l’Ahola ». Ce mot indigène fait référence au respect de la terre et des coutumes du peuple de l’île d’Hawaii.
À l’époque, il n’était pas possible de cultiver le chanvre à Hawaii. Cependant, Sakala se doutait déjà que le CBD pourrait offrir de nombreux bénéfices aux habitants de l’État. Pour le moment, la nouvelle loi permet seulement de récolter les fibres du chanvre et leurs graines. Cela dit, il ne serait pas surprenant que l’extraction de CBD soit bientôt permise, notamment en raison de la position favorable adoptée par la Food and Drug Administration à l’égard de ce cannabinoïde non hallucinogène.
Une ressource naturelle méconnue
Comme partout en Amérique, les habitants d’Hawaii découvrent les nombreux avantages du chanvre. Steve Sakala mentionne que son intérêt pour cette plante s’est développé il y a une trentaine d’années, après la lecture d’ouvrages tels que The Emperor Wears No Clothes: Hemp and the Marijuana Conspiracy. Toujours selon Sakala, la culture du chanvre fut prohibée aux États-Unis en raison d’un vaste complot organisé par les grandes corporations américaines. Cet entrepreneur hawaïen se fait donc un point d’honneur de redorer le blason de cette plante qui était extrêmement populaire il y a un siècle.
Source : San Francisco Chronicle