Tout baigne sur les routes de la Colombie-Britannique

Six mois après la légalisation du cannabis récréatif, il semble que les routes de la Colombie-Britannique demeurent très paisibles. Les témoignages révèlent qu’il n’y a pas eu de hausse significative des arrestations reliées à la conduite avec les facultés affaiblies. Malgré ce que laissent entendre certains adversaires du cannabis, nos routes seraient tout aussi sécuritaires qu’auparavant.

Même son de cloche dans toute la province

Bien que les statistiques ne soient toujours pas publiées, la Presse Canadienne a mené sa propre enquête à ce sujet. Les témoignages de dizaines de policiers en provenance d’un peu partout en Colombie-Britannique suggèrent que ces derniers ne sont pas particulièrement préoccupés par le cannabis. Le constable Jason Doucette, du département de police de Vancouver, mentionne qu’il n’y a toujours pas de hausse significative du nombre d’infractions reliées à l’influence du cannabis.

Bien que les routes demeurent sécuritaires, il demeure illégal de transporter du cannabis dans l’habitacle de votre véhicule en Colombie-Britannique. À ce sujet, le sergent de police Paul Manaigre souligne qu’il faut traiter le cannabis comme de l’alcool. La substance ne doit pas être directement accessible. Afin de se conformer aux lois, le cannabis doit être transporté dans le coffre arrière de votre véhicule. Il sera probablement nécessaire de faire des campagnes de sensibilisation à ce sujet. Voilà un détail important à garder en tête si vous prévoyez visiter l’Ouest canadien cet été!

Concentrer les efforts sur les priorités

Mike Serr est un policier affecté au département d’Abbotsford. Il explique que le nombre d’arrestations reliées au cannabis n’est pas significatif pour le moment. Il ajoute que lui et ses collègues préfèrent concentrer leurs efforts sur les drogues qui risquent de tuer des citoyens, comme les opioïdes.

Présentement, le fentanyl et les méthamphétamines font des ravages dans cette région du pays. Une étude menée par le gouvernement de la Colombie-Britannique révélait qu’en 2018, 90% des opioïdes vendus sur le marché noir de Vancouver étaient contaminés au fentanyl. Dans ce contexte, nous pouvons comprendre que les forces de l’ordre ont mieux à faire que de traquer les petits revendeurs de cannabis.

Sources:

JournalDeMontreal.com

JournalDeQuebec.com

CTVNews.ca