Si vous suivez les actualités, il est probable que vous ayez entendu parler de Billy Caldwell. Ce jeune britannique autiste de 12 ans souffre d’une forme très sévère d’épilepsie. Sa mère tente par tous les moyens de lui permettre de traiter légalement ses crises avec de l’huile de cannabidiol. Il s’agit d’un dérivé du cannabis qui ne cause pas d’effets psychotropes. Bien malgré lui, le jeune Billy Caldwell est donc devenu un symbole pour les activistes qui militent en faveur du cannabis médical.
Un outrage international
Rappelons que Billy s’est vu prescrire du cannabis médical en 2017. Or, il s’agit d’une mesure d’urgence exceptionnelle au Royaume-Uni, en particulier pour un jeune enfant. Le traitement s’est d’ailleurs révélé particulièrement efficace. Selon Charlotte, la mère du jeune garçon, l’huile de CBD lui a permis de passer 300 jours sans subir la moindre crise d’épilepsie. Malheureusement, sa prescription n’a pas été renouvelée. C’est que, pour le moment, les médecins britanniques ont interdiction de prescrire des dérivés du cannabis à leurs patients.
Dans ces circonstances, Charlotte n’a pas hésité à se procurer un billet d’avion vers le Canada. Elle s’y est rendue pour se procurer de l’huile de CBD légalement. Cela dit, les douaniers lui ont confisqué les fioles du produit à son retour à l’aéroport de Heathrow. Les médias britanniques ont fortement contesté cette décision des autorités. Rapidement, la situation a pris une ampleur internationale.
La fin d’une saga qui dure depuis des semaines
Après un long combat judiciaire et beaucoup d’apparitions médiatiques, les efforts de la mère de Billy sont enfin couronnés de succès. Sajid Javid est le Home secretary britannique. Il a autorisé l’émission d’une licence spéciale qui permet à Billy de se soigner à nouveau avec des dérivés du cannabis. La famille de Billy, quant à elle, réside à Castlederg, en Irlande du Nord. Les responsables sanitaires de la région ont d’ailleurs déjà confirmé leur intention de valider la licence spéciale émise par le Home Office.
Sources : Independent, The Guardian et Irish Times