Lentement mais sûrement, le froid va bientôt reprendre ses droits au Québec. Si cette terrible perspective vous déprime, pourquoi ne pas faire un petit voyage en Californie? Vous pourriez d’ailleurs en profiter pour séjourner au Desert Hot Springs Inn. Cet hôtel se fait un plaisir d’accueillir les amateurs de cannabis récréatif ou médical.
Un concept adapté à l’économie locale
Rappelons qu’il est tout à fait légal de consommer du cannabis récréatif en Californie. Cette plante occupe déjà une place centrale dans l’économie de la région de Palm Springs. Vous pouvez d’ailleurs y trouver six boutiques spécialisées dans la vente de marijuana, ainsi que 26 sites de production. Dans ce contexte, les propriétaires du Desert Hot Springs Inn se sont adaptés aux mœurs du jour.
Ainsi, les touristes qui séjournent à cet établissement sont encouragés à consommer librement du cannabis partout sur la propriété. Depuis la mise en place de cette nouvelle politique l’an dernier, l’hôtel a connu une hausse d’achalandage de 50 %. John Tatcher, le propriétaire de l’hôtel, envisage d’ailleurs d’engager un chef culinaire spécialisé dans les recettes à base de marijuana. Selon les responsables de l’établissement, malgré la popularité de l’endroit chez les jeunes milléniaux, la majorité de leurs clients sont désormais des baby-boomers. Est-ce que ces derniers seraient soudainement nostalgiques de l’époque hippie des années 60?
Une destination idéale pour le tourisme médical
Plusieurs personnes se rendent au Desert Hot Springs Inn afin de traiter leurs problèmes de santé à l’aide du cannabis. La région de Palm Springs est déjà célèbre pour ses nombreux spas. Il est possible de profiter de traitements à l’eau chaude minérale, et même de massages à l’huile de CBD. Ce cannabinoïde rehausse effectivement les traitements traditionnels en raison de ses vertus antiinflammatoires. Si les traitements naturels vous inspirent ou si vous désirez simplement fumer de la marijuana en toute quiétude, il s’agit d’une destination voyage très intéressante!
Sources : Forbes