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Combattre le crime avec le capitalisme

Malgré la légalisation du cannabis, le crime organisé est loin d’être vaincu. Les revendeurs profitent de la pénurie actuelle pour faire des profits en or alors que les distributeurs légaux peinent à remplir leurs tablettes. Dans ce contexte, le service de police d’Ottawa estime qu’il serait bénéfique d’ouvrir des dispensaires privés afin de compétitionner efficacement le marché noir.

Un contexte favorable au libre marché

Pour le moment, les résidents de l’Ontario doivent se procurer du cannabis sur le site web de l’Ontario Cannabis Store. Cependant, les premiers dispensaires privés vont ouvrir leurs portes dès 2019. Les responsables de l’Ottawa Public Health et du service de police de la ville recommandent de permettre l’ouverture d’établissements semblables dans la capitale. Les forces de l’ordre croient que les commerçants pourraient forcer la fermeture des boutiques illicites en drainant leur clientèle.

Un problème sévère à Ottawa

Les dispensaires sont souvent reliés à des crimes plus graves. Selon les statistiques de l’année 2017-2018, les enquêtes reliées à ces établissements débouchent souvent sur des cas de possession illégale d’armes à feu, d’agressions, d’enlèvements, de séquestration et de vols.  Ajoutons à cela que plusieurs dispensaires sont reliés à des groupes criminalisés. Il n’est d’ailleurs pas rare que ces commerces aient quelques autres drogues dans l’arrière-boutique, notamment de la cocaïne et des opioïdes.

Afin de faire concurrence à ces dispensaires, les commerçants autorisés devront se lancer dans une guerre de prix. Les services policiers d’Ottawa anticipent que les revendeurs vont drastiquement couper leurs prix afin de conserver leur clientèle. Matt Skof, le président de l’Ottawa Police Association, ajoute que les forces de l’ordre ne disposent pas des ressources nécessaires pour s’occuper du problème des dispensaires illégaux.

Dans un tel contexte, il serait donc souhaitable que la loi du libre marché règle le problème. En revanche, si les boutiques sont bel et bien autorisées à Ottawa, jusqu’où les commerçants seront-ils prêts à aller pour concurrencer les prix du marché noir? Ajoutons que s’attaquer directement au crime organisé peut impliquer certains risques très réels. Comme on dit par chez nous, les premiers entrepreneurs qui vont se lancer dans l’aventure devront attacher leurs tuques avec de la broche!

Sources :

Journalmetro.com

Ledevoir.com

 

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